MATIERE A REFLEXION (ll)
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01
Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte au cœur de laquelle le murmure des heures se change en musique.
Qui de vous se voudrait roseau, muet et silencieux, quand tout chante à l’unisson ? (Khalil Gibran).
02
…Mais moi, je vous dis, que lorsque vous travaillez vous accomplissez une part de rêve le plus lointain de la terre, celle qui vous a été assignée quand ce rêve est né, et c’est en restant au travail que vous manifestez un véritable amour de la vie. (Khalil Gibran).
03
… et aimer la vie dans le travail, c’est établir des liens intimes avec le plus profond secret de la vie. (Khalil Gibran).
04
… Ne dites pas, « J’ai trouvé la vérité » mais plutôt, « j’ai trouvé une vérité ». (Khalil Gibran).
05
…Personne ne peut vous révéler autre chose que ce qui repose déjà, à moitié endormi, dans le commencement de votre savoir. (Khalil Gibran).
06
… Alors un lettré dit, parle-nous de la Parole.
Et il répondit, disant :
Vous parlez quand vous cessez d’être en paix avec vos pensées.
Et quand vous ne pouvez habiter plus longtemps la solitude de votre cœur, vous vivez sur vos lèvres , et le son qui en sort est un divertissement et un passe-temps.
) . Et dans beaucoup de vos discours, la pensée est à moitié assassinée.
07
… Et il y a ceux qui ont la vérité en eux, mais ne la mettent pas en mots.
Dans la poitrine de ceux-ci, l’esprit habite un silence harmonieux. (Khalil Gibran).
08
Vous êtes bons si vous ne faites qu’un avec vous-mêmes.
Vous êtes bons si vous vous efforcez de donner de vous-mêmes.
… Car pour le fruit, donner est un besoin, comme recevoir est un besoin pour la racine. (Khalil Gibran).
09
… Même ceux qui boitent ne reculent pas.
Mais vous qui êtes vifs et forts, veillez à ne pas boiter devant les infirmes, prenant cela pour de la gentillesse. (Khalil Gibran).
10
… Mais que celui qui désire beaucoup ne dise pas à celui qui désire peu, « pourquoi es-tu lent et hésitant ? »
Car celui qui est vraiment bonne demande pas à celui qui est nu « Où est ton vêtement ? », ni au sans-logis « Qu’est-il arrivé à ton logis ? ». (Khalil Gibran).
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