Droits de la femme selon les quatre doctrines de l'Islam
Parler des droits de la femme aggace beaucoup de gens , même ceux qui prétendent la défendre . " on en a marre de ce barratin , disent- ils " y a beaucoup trop de chats à fouetter que de rabacher le même sujet , n'ont- elles pas assez acquis de droits , ces femmes, , faut - il qu'on leur cède nos places pour satisfaire leur égo " ! D'autres , ceux qui croient bien la défendre disent que l'islam a rendu à la femme sa dignité , et confirment sans sourciller qu'aucune législation terrestre n'a donné autant de droits ã la femme ni d'ailleurs aucune autre religion . On voudrait bien les croire , mais , le fait est qu'il y a autant d'islams que de musulmans sur terre. Et chacun d'entre eux veut - avec les meilleurs inttentions du monde - redorer le blason d'une religion dont l'image ne cesse de ternir avec le terrorisme montant.
" L'islam a rendu à la femme sa dignité" , nous ne dirons pas le contraire , mais quel islam a rendu quelle dignité à quelles femmes ? Bien sûr nous ne discuterons pas ici les disparités sectaires ni le conflit chiite-sunnite, car il n'ya pas une grande divergence entre leurs visions ni leurs attitudes envers les femmes . Mais comme la majorité des musulmans sur terre est sunnite , nous allons nous pencher sur les droits octroyés à la femme par l'islam sunnite. Représenté par les quatre imams "Malik, Abou Hanifa, Al Chafii et Ahmed Ibn Hanbal ". Nous ne commenterons certainement pas leurs " fatwas " que les musulmans sunnites sont censés suivre à la lettre selon l'imam dont ils se déclarent. Nous vous laissons le soin de le faire. Nous nous contenterons de vous rapporter leurs points communs ainsi que leurs divergences. Nous vous rappelons que nous n'allons pas éparpiller votre attention en mentionnant les références utilisées. Les lecteurs qui émetteront des doutes sur nos propos n'ont qu'à vérifier par eux-mêmes les livres des quatre imams.
Commençons d'abord par le point commun qui les unis .
En ce qui concerne la relation conjugale:
Le fondement de cette relation est le plaisir sexuel. C'est pourquoi les frais des soins médicaux incombent au père de l'épouse , car - selon un avis unanime des quatre faquihs- la maladie de l'épouse prive le mari de son droit au sexe et c'est donc au père de la soigner pour la redonner " en bon état " au mari comme prévu; mais si jamais elle décède, le mari garde le droit de coucher une dernière fois avec sa femme défunte. C'est ce qu'ils ont appelé , la " fornication d' adieux". Reste encore la sépulture ou le linceul. Mais ceci dépend de la nature de l'acte de mariage qui peut faire office d'acte de location ou autre. S'il a été décidé selon un commun accord entre le mari et son beau père qu'il s'agit de location du " bid'e" , c 'est à dire la location de l'organe génital de la femme, dans ce cas , la femme qiu décėde n'a même pas droit au linceul même si elle est pauvre, et ce ,selon l'imam Malik et Ahmed Ibn Hanbal. Selon le même accord , le mari a le droit de forcer sa femme à avoir des rapports sexuels malgré elle.
Si la femme est maigre avant le mariage et qu'elle commence à manger plus que ce qu'elle ne consommait chez son père, le mari a le droit de divorcer sans préavis.
Une femme n'a pas le droit de manger de fruits, de sucreries ni de boire du café ou du thé chez son mari , cependant , Al Chafii qui a été le plus tolérant des autres en la matière trouve qu'il n'y a pas de mal à lui en donner si toutefois elle en prenait chez ses parents.
Un pėre a le droit de marier sa fille de deux ans ,( un bébé) , si elle n'a pas de père, son grand pêre a le droit de prendre cette décisin á sa place . Il en découle que le mari peut avoir des moments intimes avec le bébé sans pénétration qui n'est permise qu'ã partir de neuf ans ou un peu moins si l'enfant est potelée. Si jamais il ya déchirure de l'appareil génital de l'enfant, tout ce que le mari encourt est d'être privé de rester uni à cet enfant et le divorce s'impose.
Un homme a le droit d'épouser sa fille naturel , car , sa naissance a été le résultat d'un péché. Il en va de même avec sa mère et les femmes avec qui il a des liens de sang si elles sont nées d'une union illégitime. Remarquez que chaque fois qu'on parle de droit , c'est du droit de l'homme ( le mâle ) qu'on parle . Même dans leur langage , les imams ne s'adressent pas à la femme. Elle est manipulée vivante et morte à la fois. Comme " l'objet qu'elle est ".Mais avant de disposer du corps de la femme , il ne faut pas oublier de la mutiler, la circoncision est de rigueur, la laisser comme Dieu l'a créé risque de la mener dans le chemin du péché dès qu'elle aura goutté aux plaisirs de la chair.
Dignité dites-vous ???